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Historique  A 

Ahaxe-Alciette-Bascassan

 

AHAXE-ALCIETTE-BASCASSAN / AHATSA-ALZIETA-BAZKAZAN (Basse Navarre)

" Ecartelé aux 1 et 4 d'azur à trois coquilles d'argent , parti d'or à trois trangles de gueules ; au 2 de gueules à trois coquilles d'argent et une bordure engrêlée du même ; au 3 d'argent à une bande engrêlée de gueules accostée de deux coquilles du même "

Ces armoiries ont été adoptées par la commune en 2002.

Aux 1 et 4, figurent les armes des seigneurs d'Ahaxe, maison noble citée en 1194 ; le 2 est de la salle Etxeberri d'Alciette, maison noble citée en 1350 ; le 3 rappelle la maison noble Gaztelusarri, citée en 1366 et située à Bascassan.

Accompagnant quelques pièces honorables, les coquilles qui figurent en grand nombre dans ces armes, évoquent bien sur le passage des pèlerins, en route pour Saint Jacques de Compostelle.
Les trois villages, autonomes à l'origine, furent réunis pour ne former qu'une seule commune en 1842.

Ahetze

 

 AHETZE / AHETZE (Labourd)

" Parti au 1 d'or au lion rampant de gueules tenant entre ses pattes une croix processionnelle à six clochettes le tout de sable ; au 2 d'azur au bâton de pèlerin d'or posée en pal, surmontée de deux coquilles du même"

Ces armes communales ont été composées et adoptées en 1996.

Le lion labourdin tient une croix processionnelle du XVI° siècle. Le bâton de pèlerin et les coquilles, sont des symboles jacquaires , évoquant une maison Ospitalia qui recevait les pèlerins, même si la commune se situe plutôt à l'écart des deux principaux axes labourdins Bayonne - Urdax ( par Ustaritz, Souraide et Ainhoa) et Bayonne-Zubernoa (Hendaye).

Cette croix processionnelle toute en argent, est une très belle pièce d'orfèvrerie du XVI° siècle ; les apôtres sont représentés en médaillon sur le nœud de la croix.
La paroisse d'Ahetze est citée en 1083 dans le Livre d'Or de Bayonne ; deux maisons ont une citation médiévale : Akarreta et Haranbilaga en 1249. C'est aussi la patrie du berstolari Mattin Trecu.

Aicirits-Camou-Suhast

 

AÏCIRITS- CAMOU- SUHAST / AIZIRITZ- GAMUE- ZOHASTI (Basse Navarre)

Porte trois écus posés 2 et 1
1- " D'azur à deux clefs d'or passées en sautoir adextrées d'un monde du même au chef d'argent chargé de trois croix pattées de gueules " pour Aïcirits 
2- " D'azur au loup passant d'or armé et lampassé de gueules à la bordure cousue du même chargée de huit flanchis d'or 2,2,2 et 2" pour Camou
3- " D'or à trois chênes arrachés de sinople fûtés au naturel " pour Suhast

Ces armes ont été adoptées en 2001.

Les armes d'Aïcirits, figurent sur une pierre sculptée, rapportée au-dessus de l'entrée de l'église. L'origine de cette pierre reste inconnue ; mais ces armes sont incontestablement d'origine ecclésiastique ; on ne connaît pourtant pas d'évêque porteur de ces armes (Armorial Episcopal Français). Les clés en sautoir, symbolisent le pouvoir d'ouvrir ou de fermer le royaume des Cieux ; le globe croisé évoque le territoire sur lequel s'exerce l'autorité divine. Ces symboles spirituels pourraient également orner les armes (ou le sceau) d'un chanoine du chapitre, ou celles d'un abbé, notamment de l'abbaye de Sorde qui étendait son influence sur tout le Pays de Mixe, mais malheureusement, Aïcirits n'est jamais citée dans la Cartulaire de Sorde . Les trois croix du chef, pourraient rappeler peut être l'abbaye de Cagnotte dans les Landes, dont les armes étaient " D'azur à trois croix ancrées d'or ", dérivées de l'ordre de Saint Sauveur (croix ancrée de gueules), créé par Alphonse le Batailleur après la prise de Saragosse en 1118.

Le blason de Camou reprend les armes des seigneurs de Camou, cités en 1316.

Le blason de Suhast, est celui de la Salle de Zuhasti (Suhast), cité en 1350 ; il s'agit là d'armes parlantes, " zuhasti " signifiant chênaie.

Le chêne, arbre mythique très présent dans les armes en Pays Basque, est symbole de puissance et de régénération.

Aincile

 

 

 

 

AÏNCILLE / AINTZILA (Basse Navarre)

" Ecartelé au 1 d'azur au pont d'or maçonné de sable brochant sur une onde d'argent mouvante de la pointe et accompagné en chef de trois étoiles d'argent rangées en fasce ; au 2 d'or à une aigle de sable au vol abaissé ; au 3 de sinople à une vache d'or colletée et clarinée d'azur posée en pointe surmontée d'une brebis au naturel accornée d'or; au 4 d'azur à une église de profil d'or couverte du même ajourée de sable prolongée à dextre d'un porche abaissé d'or ouvert de sable , l'église est surmontée à dextre d'un clocher d'or couvert du même et sommé d'une croisette de sable "

Ces armes ont été adoptées en 2002.

Le blason reprend un très beau pont, peut être romain à l'origine, situé à l'entrée du village ; les étoiles pour les quartiers ; l'aigle rappelle le roi de Navarre (il figurait sur son sceau) qui, au XIII° siècle, possédait en biens propres un bois de noyers à Aïncille. La vache et le mouton rappellent le pastoralisme si présent dans cette vallée du Laurhibar ; l'église est celle du village.

La paroisse abritait dix maisons nobles au Moyen Age : Arretxe, Bereterretxe, Etxeberri, Goienetxe, Iriarte, Irigarai, Irigoien, Indarte, Minazar behere et Minazar garai ; mais seule Aretxe est armoriée.
Ugarre, une saline, était propriété collective des 29 maisons du hameau.

Ainhoa

 

AINHOA / AINHOA (Labourd)

" D'or à la fasce de gueules en divise , accompagnée d'un flanchis d'azur en chef et en pointe d'un cimeterre de gueules posé en fasce la pointe à senestre , surmonté d'un croissant de sinople"

Aïnhoa se situe sur le trajet Jacobite Bayonne-Urdax. Le monastère de Saint Sauveur d'Urdax était tenu par les Prémontrés, comme ils tenaient les prieurés de Gostoro à Souraide et Otzanz à Ustaritz. Aïnhoa dépendait à l'origine des seigneurs de Baztan (Navarre) ; elle sera annexé à la couronne anglaise (et donc au Labourd) au XIII° siècle.

Ces armes rappellent la bataille de Baeza (près d'Almeria) en 1147. Cette bataille fut menée par Garcia Ramirez, roi de Navarre, Alphonse VIII le Castillan et Ramiro II roi d'Aragon.

 

Le cimeterre et le croissant, symbolisent les luttes de reconquête sur les Maures en Espagne. Le flanchis (ou croix de Saint André), évoque la bataille et la prise de Baeza (près d'Almeria) en 1147, le jour de la fête de Saint André. La présence d'une bordure de flanchis dans les armes de Gonzalvo Juaniz de Baztan, dernier seigneur d'Aïnhoa , montre à l'évidence que ses ancêtres participèrent à cette bataille.

Dans un pays au relief tourmenté, aux frontières mal définies, la paroisse d'Aïnhoa fut pendant deux siècles revendiquée par les Navarrais et les Anglais, qui possédaient alors l'Aquitaine. Un traité certes intervient le 6 février 1250 entre Simon de Monfort pour le roi d'Angleterre et Thibaut I, roi de Navarre, lequel reconnaît la suzeraineté de l'Angleterre sur Aïnhoa. Mais Gonzalvo Juaniz de Baztan, seigneur d'Aïnhoa, n'acceptera pas cet accord. Vers 1369, Aïnhoa sera déclarée terre indivise entre les deux royaumes par Charles II, roi de Navarre et Edouard III, roi d'Angleterre ; ce n'est qu'à la fin de la guerre de Cent Ans en 1451, qu'Aïnhoa sera rattachée définitivement au royaume de France.

Joannes de Quirno, harponneur de baleines, de retour dans son village au XVIII° siècle, construisit trois demeures qu'il appela Dancharinea (la maison du danseur). Il est à l'origine de ce hameau, à cheval sur la frontière actuelle entre la France et l'Espagne. Située sur l'axe Bayonne-Pampelune, Aïnhoa acquit une certaine prospérité économique sous l'Ancien Régime. 

Lors des guerres révolutionnaires en 1794, des habitants de la paroisse furent déportés dans les départements limitrophes, sous l'accusation de collusion et de trahison. L'église fut fermée au culte, les Aïnhoars vivaient leur foi à l'abbaye d'Urdax.

ahetze.jpg
Ahaxe...
Ahetze
Aicirits...
Aincile
Ainhoa

Aldudes (les)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ALDUDES (les) / ALDUDE (Basse Navarre)

" Ecartelé, au 1 de gueules bordé d'or au monogramme de la Vierge d'or sommé d'une croisette du même et une bordure cousue d'azur ; au 2 d'argent à trois palombes d'azur; au 3 d'or au gant de lachua posé en bande et accompagné en chef d'une pelote le tout au naturel ; au 4 de gueules à la lettre majuscule K ( Kintoa ) d'argent sommé d'une couronne royale d'or "

Ces armes ont été adoptées en 1960.

Le monogramme de la Vierge, visible sur le linteau du porche de l'église, rappelle la sainte patronne du village.

Les palombes nous enseignent que des actes du XIV° siècle réglementaient déjà la chasse à la palombe dans le col de Lepeder (plutôt Lepoeder).

Le gant de lachua est lié à la pratique de ce jeu ancestral de pelote basque qu'était le lachua et qui perdure encore dans le Baztan. Le lachua, qui a précédé l'apparition du rebot, se pratiquait aux Aldudes ; la dernière partie de Lachua s'y serait déroulée en 1952 ; le fronton date de 1853.

Le K, vient de Quinto Real. Le Pays de Quint, qui englobait les villages des Aldudes, Banca et Urepel, fut un territoire indivis entre les vallées de Baïgorry en Pays Basque nord et celles d'Erro et du Baztan en Pays Basque sud. Les premières ordonnances gérant cette répartition datent de 1200. Quinto (Quint en français) est ce fameux cinquième, soit une tête sur cinq, prélevée par le roi de Navarre sur les troupeaux de porcs venus à la glandée. Le K était la " marque " des bêtes autorisées à pacager, moyennant paiement d'une redevance.

ALOS - SIBAS - ABENSE DE HAUT

ALOS - SIBAS - ABENSE DE HAUT / ALOZE- ZIBOZE - ONIZE GAÑIA (Soule)

 

« D'or à un pont à trois arches au naturel maçonné de sable posé sur quatre ondes d'azur et d'argent, surmonté d'une roue solaire svastika (ou hélicoïdale) de gueules et de sable ; en champagne tiercé en pal : au 1 d'or à une tour de sable, au 2 de gueules à une plume d'écriture posée en barre la pointe trempant dans un encrier le tout d'argent, au 3 d'azur à trois flammes d'argent rangées en fasce » (2005)
Ces armes ont été dessinées par Irkus Robles en 2005 et adoptées en 2010 ( ?).
Les trois hameaux sont situés entre le Saison et l'Apoura. Les ponts sont donc nombreux, notamment celui d'Abense. Un pont est un lien entre gens proches ; il est un emblème de concorde. Les ondes d'azur et d'argent représentent bien sur le Saison et l'Apoura.
La roue solaire, symbole universel figurant souvent dans l'art lapidaire basque, évoque ici le soleil dans sa forme la plus primitive, se rapportant à l'ère pré-chrétienne. La lumière et la chaleur prodiguées par le soleil permettent la vie sous toutes ses formes ; par son cycle régulier, il évoque la résurrection et l'immortalité.
La tour est pour la Salle de Sibas, maison noble citée en 1327.
L'encrier et la plume évoquent la famille Jauregiberri d'Alos : Jean, Madeleine et Clément, frères et sœur, tous écrivains et militants de la cause basque. Les croissants rappellent le domec d'Abense.
A Sibas on trouvait un Domec, et une Salle.
La maison noble de Sibas est attribuée par sentence du 24 Juin 1482 à Johannot Athaguy , fils cadet du seigneur d'Athaguy d'Alcay. En 1675, Charlotte de Lassalle, fille et héritière de Marie de Lassalle, épouse Julien Joseph de Vidart-Behasque.
Arnaud de Vidart Lassalle, seigneur de la Salle de Sibas, se marie le 19 décembre 1735 à Marie d'Etcheberry de Béguios ; d'où Engrâce de Lassalle héritière qui épouse Jean Pierre d'Arthez le 12 juin 1765. Jean Pierre d'Arthez était le fils de Pierre d'Arthez ( famille Orthezienne) né vers 1680, et qui vint s'installer à Mauléon.

Jean Jaureguiberri, né à Alos en 1880, médecin. Il publiera « Le Basque Moyen » ; collaborateur de Gure Herria, il décède en 1952

AMANDEUIX ONEIX

 

AMENDEUIX ONEIX / AMENDUZE UNASO (Basse Navarre)


« Ecartelé aux 1 et 4 d'or au chêne de sinople et au sanglier de sable brochant sur le fût de l'arbre, aux 2 et 3 coupé onde d'argent et d'azur »
Les deux villages ont été réunis le 27 août 1846 ; ces armes communales ont été adoptées en 2008.
Ces armoiries sont composées des armes portées par deux anciennes maisons nobles : la Salle de Oneix (figurant aux quartiers 1 et 4) et la Salle de Amendeuix (figurant aux 2 et 3) La Salle (ou Jauregia) de Amendeuix est citée en 1316. En 1276, c'est Bernard de Beyrie qui est seigneur de Amendeuix. La Salle (ou Jauregia) de Oneix est citée en 1412.
Marie d'Oneix épouse vers 1500 Jayme, seigneur de Salha (de Aïcirits) et de Larceveau. Jacques d'Oyhenart, fils de Arnaud II d'Oyhenart et frère du célèbre historien mauléonnais est seigneur de la Salle d'Oneix.
La Cour Générale de Mixe, qui se réunissait à Garris, s'est parfois déplacée à Amendeuix, notamment en 1316, lorsque le sire d'Albret seigneur deMixe-Ostabarret, décida de la réforme de la Coutume de Mixe.
Dans la symbolique de ces armoiries, le chêne, par sa régénération régulière, évoque la puissance et l'immortalité. Le sanglier se caractérise par son courage et sa sagesse. Mais le couple chêne-sanglier par ailleurs très présent dans l'héraldique basque, est une allégorie à l'amour de la terre. La forêt et l'animal sont indissociables, ce sont des facteurs économiques essentiels à la vie des populations paysannes d'Ancien Régime. On se sert du bois pour le chauffage, pour la construction des habitations ou des ponts, il alimente les forges...C'est aussi dans les bois que vivent en libre parcours les troupeaux de porc, nourriture de base du paysan ; on récolte aussi les glands et les châtaignes. L'arbre et le sanglier sont bien des symboles de vie.
L'azur onde évoque habituellement l'eau, que ce soit une rivière ou la mer ; ici ce n'est apparemment pas le cas et l'onde a une origine qui nous échappe.

Anglet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANGLET / ANGELU (Labourd)

" D'argent à trois pins de sinople au pied nourri futés de sable posés sur quatre ondes alternées d'azur et d'argent, au chef de gueules au léopard d'or tenant de la dextre un dard du même posé en bande "

Armes adoptées par la commune d'Anglet en 1937.

Anglet est d'abord connue pour ses peuplements primitifs dans ces lieux qui deviendront les futurs quartiers. Ainsi, dans le Livre d'Or en 1149, sont cités Johann de Berindos (Brindos), Lobet de Sincos. Brindos était une paroisse dans laquelle existaient les domaines, sans doute nobles, de Uzater (Sutar), Urcos, Belay. De même, il y avait une chapelle à Saint Léon à Bayonne vers 1089 ; cette communauté naquit de l'expansion démographique de Bayonne. Mais Saint Léon, Brindos et Beyris étaient semble-t-il des peuplements indépendants de Bayonne, mais ils n'échappaient pas à l'emprise tentaculaire de leur voisin.

Le nom d'Anglet, apparaît pour la première fois en 1253 " J. de Fausagui qui esta ad Anglet " ; mais Anglet et Brindos étaient encore distinctes au XVI° siècle ; en 1567, au Biltzar de Labourd, les deux paroisses sont représentées.

Anglet avait son port Fausquete (Hausquette, citée en 1307) ; l'activité y était réduite et locale ; on y chargeait de la résine, du vin, du cidre et du blé. Ce vaste territoire d'Anglet, qui comprenait des plateaux, des barthes, de nombreux cours d'eau et marécages, une dizaine de moulins, des vignes…était essentiellement agricole. Elle assurait l'approvisionnement de Bayonne, dont elle était la banlieue rurale.

Les conflits entre Anglet et Bayonne se généraliseront pour la maîtrise des sols dès le XVI° siècle. Lors de l'ouverture du boucau neuf en 1578, réalisée sur des terres utilisées pour le pacage par les habitants d'Anglet, Bayonne prétendait exercer sur ces terres les droits de seigneurie et de propriété, comme il l'exerçait sur l'ancien tracé jusqu'à Capbreton et Vieux Boucau. Pour autant, les Bayonnais estimaient que la nouvelle embouchure n'avait en rien altéré leur juridiction sur cet ancien tracé.

D'autres litiges surviendront entre les deux populations au sujet des barthes de Balichon ; les gens d'Anglet estimaient être en droit d'y faire pacager leur bétail. Une sentence arbitrale de 1525, accorde la juridiction de Bayonne sur ces terres, mais attribue un droit de jouissance à Anglet pour le soutrage du jonc. La forêt angloye fut elle aussi l'objet des convoitises bayonnaises en 1725 ; l'affaire ira au Parlement de Bordeaux ; elle n'était toujours pas résolue lors de la Révolution.

Toujours au XVIII° siècle, plusieurs bourgeois nobles bayonnais (Sorhainde, Chavenau, Derdos, Moulia, Cabarrus…), acquirent des domaines à Anglet et, forts de leur condition, n'entendaient pas se soumettre aux règles collectives en matière d'imposition ; les Assemblées Capitulaires d'Anglet qui fonctionnaient suivant les Fors et Coutumes de Labourd, veilleront à l'observance des lois communautaires.

Dans les armes communales d'Anglet, les pins et les ondes évoquent bien sur la mer et la pinède, citées également par la devise gasconne " Mar et pignada per m'ayda " (mer et pinède pour m'aider). Le léopard est celui qui figure sur les armes du duché d'Aquitaine (de gueules à un léopard d'or), Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine du chef de sa mère Aliénor en 1169, monte sur le trône d'Angleterre en 1189 ; c'est lui qui en 1198 portera pour la première fois les trois léopards d'or sur champ de gueules. La Normandie, autre possession continentale anglaise, arborera " De gueules à deux léopards d'or ". Le léopard anglo-gascon dressant le dard labourdin, revendique sans doute la double appartenance culturelle, gasconne et basque, de la communauté d'Anglet.

Anhaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANHAUX / ANHAUSE (Basse Navarre)

" D'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même "

Ces armes ont été adoptées par la commune en 2002. Ce sont celles des seigneurs d'Apesteguy, citée en 1350.

Le pal, comme beaucoup de pièces honorables, était selon les anciens héraldistes, un attribut chevaleresque. Les coquilles, tellement présentes en Basse Navarre, rappellent le passage des pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle.

Ces armoiries sont celles de la maison Apeztegi, citée en 1350 comme fivatière, elle était anoblie en 1683 et, comme son nom l'indique, désignée abbaye laïque au XVIII° siècle. Les Apeztegi possèderont Jauregi d'Anhaux.

Outre Jauregia, la paroisse compte trois autres maisons nobles : Bereterretxe, Inzaugaztea, Iriarte ; mais aucune maison franche.

Citées également en 1350 et 1412, il existait une vingtaine de maisons qui toutes relevaient du vicomte de Baïgorry dont : Bidarte, Etxarte, Etxeberri, Uhalde, Minhondo…

L'ensemble des maisons non nobles étaient donc toutes fivatières du vicomte de Baïgorry, mais c'était le cas dans toute cette vallée (Ascarat, Lasse, Irouléguy et Baïgorry).

Arancou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARANCOU / ERANGO (Pays de Gramont)

" Ecartelé au 1 de sinople à un pèlerin d'argent marchant de profil tenant de la main senestre un bâton de sable , cantonné en chef de deux coquilles d'argent ; au 2 d'azur à l'église de profil d'or , surmontée à dextre d'un clocheton croisé du même , couverte au naturel et ajourée de sable ; au 3 d'azur à trois fasces ondées d'argent et un rencontre de lion d'or brochant ; au 4 de sinople à trois gravures d'ossements d'animaux préhistoriques d'or, sans forme et rangés en pal "

Armes adoptées en 2002.

Arancou, situé dans le Pays de Gramont au nord du Pays de Mixe, était une entité autonome qui relevait de la suzeraineté des ducs de Bidache.

Arancou doit son origine à sa situation sur le chemin jacobite qui reliait Sorde l'Abbaye en Béarn à Garris en Basse Navarre. On y dénombrait deux hôpitaux-prieurés : le plus ancien " Espitau d'Arancou " qui englobait l'église du XIII° siècle et " Espitau Nau " (Notre Dame de l'Ascension) tenu par les Augustins de Roncevaux.

A Arancou, il y avait donc deux hôpitaux-prieurés. Le plus ancien " Espitau d'Arancou ", à la maison Gallaret, qui englobait l'église du XIII° siècle et le cimetière. Une source d'eau vive alimentait l'hôpital ; les habitants d'Arancou ont toujours des droits sur cette source. On a également découvert une grotte magdalénienne dans le village. L'autre hôpital " Espitau Nau " (nouvel hôpital) situé à la maison Lacoste, était une commanderie, Notre Dame de l'Ascension, tenue par les Augustins de Roncevaux.
On a également découvert une grotte magdalénienne dans le village.

Les armes d'Arancou reprennent les divers thèmes exposés ci-dessus : le pèlerin et l'église rappellent les hôpitaux et le passé jacobite ; les fasces ondées sont pour la source, où figure toujours la tête de lion ; les ossements sont ceux d'animaux préhistoriques mis à jour dans la grotte d'Arancou.

 

Arberats

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARBERATS- SILLEGUE / ARBERATZE-ZILHEKOA (Basse Navarre)

" De gueules à dix coquilles d'argent rangées en pal 3, 4 et 3 "

Ces armes ont été adoptées par la commune en 2002 ; ce sont celles de la Salle d'Arbérats, maison noble citée dès 1316.

Les dix coquilles présentes dans cet écu, rappellent la vocation compostellane des deux paroisses. Arbérats- Sillègue est située sur une voie jacobite entre les hôpitaux d'Osserain et la colline Saint Sauveur de Saint Palais, c'était un des passages béarnais venant d'Orthez.

On parle de Aurianne d'Arberats et de Loup d'Arberats vers 1155, comme personnes représentatives sans doute les premiers nobles.

Les Armendaritz, d'une branche cadette, sont seigneurs d'Arberats en 1655, sans doute par alliance ; ils le resteront jusqu'à la révolution.

Une vingtaine de maisons sont connues dans les deux bourgades entre le XIV° et le début du XV° siècle ; parmi lesquelles pour Arbérats : Aitziri, Amandiain, Beheiti, Iriarte, Otsarrain, Otsarrain-Etxarte et pour Silègue :Aguerre, Etxegapare.

Les deux paroisses furent réunies le 14 avril 1841.

Arbonne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARBONNE / ARBONA (Labourd)

" D'or au chêne tauzin arraché de sinople senestré d'un ours levé de sable contre le fût de l'arbre , accompagné à dextre de deux clous de sable posés en chevron versé "

Ces armes ont été adoptées par la commune en 1988.

Ce sont celles des Amezqueta, originaires du sud de Tolosa en Guipuscoa, qui seront, par alliance, seigneurs de Saint Pée sur Nivelle vers 1372 et par acquisition, seigneurs d'Arbonne en 1408.

Au Moyen Age, ne sont connues que Perukain, maison noble citée en 1150 et Hurmalaga et Oreintz, qui devaient être des domaines à vocation agricole ; la population était des plus réduites. Dès le XIV° siècle, Arbonne était la résidence d'été des évêques de Bayonne.

Avant les Amezqueta, les Saint Julien, autres navarrais, également seigneurs de Sault d'Hasparren, possédaient la seigneurie d'Arbonne, sans doute au XIV° siècle. En 1377, Loup de Saint Julien, reçut du roi d'Angleterre le bailliage du Labourd. Jean de Saint Julien, vendra la seigneurie d'Arbonne à Jean d'Amezqueta en 1408.

Amezqueta se traduisant par " lieu de chênes tauzins ", le blason indique clairement des armes parlantes. L'ours présente une certaine similitude avec l'homme ; il est l'un des seuls animaux à pouvoir se tenir droit. L'ours très présent dans l'héraldique basque, est sans doute emprunté à la symbolique bestiaire celte ; il est l'un des emblèmes de la classe guerrière. Il figure dans une position qui se veut impressionnante, on le sent prêt à combattre si nécessaire.

Les clous sont surtout liés à la symbolique chrétienne ; ils évoquent la crucifixion ou le martyre. Ont-ils ici vocation de fixer ? D'affirmer l'indissolubilité du chêne et de l'ours ? C'est possible.

Arcangues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARCANGUES / ARRANGOITZE (Labourd)

" Ecartelé , au 1 d'argent à l'arbre arraché de sinople , et au lion de gueules passant contre le fût ; aux 2 et 3 d'azur à la croix d'or ; au 4 de gueules à trois pigeons d'argent rangés en fasce sur une champagne cousue de sinople ; sur le tout , de gueules à trois chevrons d'or " 

Ces armes, qui sont celles des marquis d'Arcangues, ont été adoptées par la commune en 1986.

La famille noble des Arcangues, est citée en 1170. Selon J. Monlezun, cité par P. Haristoy, les Arcangues portaient à l'origine " De gueules à trois chevrons d'or ". L'écartelé est celui de la maison noble d'Elizagarai de Bunus en Basse Navarre ; Jean d'Arcangues devient seigneur de cette terre après son mariage avec l'héritière d'Elizagarai en 1582.

Selon P. Yturbide, à l'origine, Arcangues faisait partie de Bassussarry ; la séparation se produisit, sans doute au XVI° siècle, après la construction par les Arcangues d'une seconde église , ainsi que l'indique une inscription sur la chapelle seigneuriale " la paroisse et l'église Saint Jean Baptiste ont été fondées en 1516 par Augier d'Arcangues "

Lors des inventaires des églises en 1906, la population craignant le pillage, s'oppose aux forces de l'ordre ; son maire Michel d'Arcangues sera arrêté. On se souvient que c'est Clémenceau, pourtant anticlérical notoire, qui mettra fin à ces dérives.
On connaissait deux autres maisons nobles à Arcangues : Alotz (citée en 1150) et Ablaintz (1083).

L'arbre est pour la force, la longévité ; le lion évoque la domination, mais lorsqu'il est passant, cette suprématie se veut moins agressive. La croix, dans l'héraldique basque, est généralement à connotation religieuse ; dans un contexte plus ésotérique, elle peut être en rapport avec l'espace, un carrefour. Les pigeons (ou colombes), sont des emblèmes pacifistes.

Armendaritz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARMENDARITS / ARMENDARITZE (Basse Navarre)

" Ecartelé aux 1 et 4 d'azur à un château d'argent , ouvert et ajouré de sable ; aux 2 et 3 d'or à deux vaches passantes de gueules accornées , onglées , colletées et clarinées d'argent rangées en pal "

Ces armes, adoptées par la commune en 2002, sont celles des seigneurs d'Armendarits, cités en 1256, également installés à Arbérats, Méharin et Saint Pée en Cize. La terre d'Armendarits sera érigée en baronnie en 1634.

Les seigneurs d'Armendarits sont connus depuis Garcia en 1170, présent lors de l'hommage à Richard Coeur de Lion ; comme beaucoup de seigneurs, ils percevaient la dîme de la paroisse, même si Garcias d'Armendarits en reverse le quart au chapitre de Bayonne en 1256 . Ils étaient installés et apanagés dès le XII° siècle en Navarre, une autre branche est installée à St. Pée en Cize et aussi à Arberats.

Vers 1400, par mariage avec l'héritière de Méharin, Bertrand d'Armendarits est seigneur de Méharin. 
Marie, héritière d'Armendarits, épouse en 1583 François de Montréal ; la terre d'Armendarits sera érigée en baronnie en 1634, au bénéfice de Tristan de Montréal. En 1711, les deux branches d'Espagne et de Basse Navarre, s'unissent avec le mariage de Firmin Joaquin d'Armendarits et de Claude de Montréal, héritière et baronne d'Armendarits.

En 1793, le seigneur d'Armendarits possédait 16 maisons dans le village, telles Iturburua, Etxexuria ou Etxeparia.

Outre Jauregia, deux autres maisons nobles sont connues : Aguerre (citée en 1256) et Elizetxe (citée en 1366) ; ainsi que Etxeberria (1291), Salaberria (1366), Sorhoeta (1293).

Renaud d'Elissagaray, rénovateur de la marine royale de Louis XIV, ingénieur en fortifications, membre de l'académie des sciences, naquit à Amendarits le 2 février 1652. D'une rare intelligence, à 9 ans, il est page de Mme de Montréal, châtelaine du lieu. Mme de Gassion, amie des Montréal et nièce du maréchal de Gassion, l'amènera à Pau vers 1665 ; il ne reviendra plus à Armendarits.

Le château s'il se veut rassurant, sécuritaire et protecteur, est aussi un symbole de, richesse et de pouvoir. La vache, évoque généralement la force maternelle, la fertilité ; mais aussi la capacité nourricière de la terre, l'abondance.

Ascain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ASCAIN / AZKAINE (Labourd)

" D'or au chêne de sinople terrassé du même, fruité d'or, fûté au naturel et au sanglier de sable brochant sur le fût ; à la bordure de gueules chargée de huit flanchis d'or "

Ces armes ont été adoptées en 1988.

Elles dérivent de celles de Juan de Agorreta y Ascanio, qui en 1505 est seigneur de Agorreta en Navarre et de Ascain en Labourd. Mais dans les armes d'origine des Agorreta y Ascanio, le sanglier n'est pas passant ; il est courant et charge un homme d'armes, ce qui lui confère une attitude beaucoup plus agressive.

L'activité de l'ancien port devait être importante ; étaient expédiés vers Saint Jean de Luz, du bois pour les constructions navales, des dalles et des pierres de gré. L'exploitation des carrières était affermée ; elles étaient dans les biens communs et à ce titre, gérées par l'assemblée paroissiale des chefs de maisons, comme dans l'ensemble du Labourd. Le chemin primitif ralliait Saint Jean de Luz par la rive gauche de la Nivelle. On dénombrait plusieurs forges (Olhaberria), et moulins sur la Nivelle : Errota Berria près du pont Romain (construit au XVII° siècle), Errotanea, Xakarroko Errota, Errota Zahar à l'ancienne paroisse de Serres.

L'ancien territoire de Serres s'étendait entre Ascain et Saint Jean de Luz. Il englobait les actuels lotissements Lur Eder, Tipulanea, Monsegur, le golf, la plaine des sports et le lycée de Chantaco, jusque les hauteurs de la vieille route de Saint Pée. La chapelle Saint Jacques de Serres, toujours existante, était une annexe de l'église Sainte Marie d'Ascain. Le château de Fagosse, maison noble de Serres citée en 1235, appartenait aux Urtubie, maison noble d'Urrugne. La paroisse de Serres comptait 63 habitants en 1778 et 77 en 1820. La commune fut dissoute et partagée entre Ascain et Saint Jean de Luz par ordonnance du 19 juillet 1845.

A Ascain, on dénombrait 240 feux (1500 habitants) en 1650. L'église a été agrandie au XVIII° siècle ; le clocher-tour, caractéristique labourdine, est de 1627.

La paroisse était incluse dans la zone maritime (comme Sare, mais pas comme Saint Pée), et donc à ce titre soumise à l'enrôlement obligatoire pour servir la marine royale ; en 1697, il y avait 61 marins (4% de la population). Le chêne est omniprésent dans l'héraldique basque, par sa nature il évoque la puissance ; à sa régénération régulière est associée l'idée de durée et d'immortalité. Le sanglier est connu pour son courage ; de plus, lui sont également attribuées sagesse et connaissance. Mais associés, le chêne et le sanglier (ou l'ours), ont une signification bien plus forte. L'animal et la forêt sont indissociables et complémentaires. Sous l'ancien régime, la forêt est un facteur économique essentiel. Le bétail y vivait en libre parcours ; les troupeaux de porcs se nourrissent de glands ; on récolte les châtaignes ; le bois sert à la construction et au chauffage. Le chêne est également exploité pour les forges ou les tanneries. Les habitants avaient droit à l'usage exclusif des terres communales, la gestion de ces biens était collective. Le chêne et le sanglier sont une allégorie à la vie, à la nature et à l'amour de la terre.

On a vu que dans les armes d'origine des Agorretta, dont sont tirées les armes communales, que le sanglier charge un homme d'armes ; il faut comprendre qu'il défend le bien commun contre un ennemi ou plus sûrement, il s'oppose aux prétentions nobiliaires qui ambitionnait d'utiliser ou de s'approprier les biens collectifs.

Ascarat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ASCARAT / AZKARATE (Basse Navarre)

" Ecartelé au 1 d'azur au cep de vigne pampré d'argent et fruité d'or ; au 2 d'argent à une aigle essorante de sable sur un mont de sinople ; au 3 d'argent à deux fasces de gueules ; au 4 d'azur à un cheval gai passant d'or surmonté de deux étoiles d'argent posées en fasce au franc quartier des barons militaires d'Empire " 

Ces armes ont été réalisées et adoptées par la commune en 2004.

Le premier quartier rappelle que la vigne (on en tire le vin d'Irouléguy), est la principale activité agricole du village. Le 2 est emprunté à l'écartelé des armes de la maison noble d'Azkarate, famille également connue en Navarre ; un Eneco d'Azkarate est cité au XI° siècle. Les armes de Azkarate sont en partie parlantes : Ascarat pouvant se traduire par " rocher élevé " (d'où le mont de sinople) sur lequel veille l'aigle, sentinelle et combattant émérite. Le 3, rappelle une autre maison noble du village, la maison Larragoyen, citée en 1316.

Le quatrième quartier représente les armes du maréchal Harispe, au quartier des barons militaires d'Empire. Dans la rigide héraldique napoléonienne toute symbolique voire ésotérique, où le droit d'usage et de composition d'armoiries sont soumis à la seule autorité du Conseil du Sceau, le cheval gai est un attribut nobiliaire, harnaché il serait guerrier. Les étoiles dénotent la grande valeur militaire. Si Harispe naît à Saint Etienne de Baïgorry en 1768, son père est originaire d'Ascarat ; Harispe sera élevé à la dignité de maréchal en 1851.

Ayherre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AYHERRE / AIHERRA (Basse Navarre)

" Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à deux vaches passantes d'or rangées en pal, accornées, colletées et clarinées d'azur ; au 2 d'argent à un chêne arraché au naturel ; au 3 d'azur à l'hydre d'argent à trois têtes "

Ces armes ont été adoptées par la commune en 2001.

Ce sont celles des seigneurs de Belzunce, famille noble navarraise qui apparaissent à Ayherre vers 1275. Ils portaient à cette époque un sceau avec " une vache passante ". Gracie Arnaud utilisera en 1276 " une vache colletée et clarinée accompagnée en pointe de deux coquilles ", peut être à la suite de la croisade à laquelle il participe en 1270 aux côtés de Saint Louis et Thibaut II , roi de Navarre. En 1387, le sceau devient " deux vaches passantes l'une sur l'autre " ; la vache évoquant la capacité nourricière de la terre.

Dans les armes des Belzunce, selon l'historien basque J. de Jaurgain, l' " arbre au naturel " est de Pagandure, maison noble de Macaye et l' " hydre " est de Lissague, autre maison noble de Saint Pierre d'Irube ; pourtant les armes de Pagandure et de Lissague nous sont inconnues par ailleurs. Pour d'autres, l'hydre fait référence à une légende : vers 1407, un combat aurait opposé dans une grotte près de Lissague Gracie Arnaud III de Belzunce à un dragon qui dévorait hommes et bêtes. Le chevalier terrassera le monstre, mais ne survécut pas à cet affrontement.
Saint Pierre d'Ayherre, vaste paroisse située en Arberoue, est citée en 1249 (San Per de Aiherre 1321, Ajarra 1513, Ahyerie 1754). C'est sur des terres d'Ayherre que fut fondée Labastide Clairence en 1312.

Les Belzunce deviennent seigneurs de Pagandure vers 1279 et de Lissague vers 1380. Leurs armes ci-dessus ne nous sont connues que vers la fin du XV° siècle, mais elles pourraient être antérieures, accréditant ainsi le caractère d'alliance de ces armes.

C'est sans doute Garcie Arnaud II, bailli de Labastide Clairence en 1321, qui construit le château d'Ayherre, gigantesque pour l'époque, à la mesure de ses prestigieux seigneurs. Les Belzunce abandonneront le château d'Ayherre pour celui de Méharin, lors du mariage de Armand II de Belzunce avec Marie de Méharin en 1600. A cette date le château d'Ayherre était en très mauvais état, les fenêtres à meneaux datent du XVI° siècle, mais les moyens financiers manquaient pour une réhabilitation et c'est sans doute Jean V, le père de Armand II, mort vers 1630, qui sera le dernier occupant de l'imposant château .

Si l'on retrouve dans l'arbre la force (il résiste aux éléments) et l'immortalité (il se régénère tous les ans), la présence de l'hydre à connotation maléfique interpelle. La mythologie grecque nous apprend que pour chaque tête coupée sur ce serpent monstrueux deux autres repoussaient ; on préfère en déduire pour l'homme une propension à renaître et à puiser sous les coups et dans les épreuves une détermination décuplée, ainsi nourrie par les épreuves.

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